RIEN NE VA PLUS…LOIN… que la prunelle de vos yeux enlacés dans le noir de la nuit blanche….RIEN NE VA PLUS…LOIN…que la lumière de la lune dans le caniveau…RIEN NEVAPLUS…LOIN…que…les 33 tours et un tiers qui me séparent de ta sale gueule de sexe à genèse qui n’ira jamais au bout de son rêve le plus possible…RIEN NE VA PLUS…LOIN...que…les larmes qui coulent le long de vos joues de porcs farcies de dents blanchies par les tubes du 1%...RIEN NE VA PLUS…LOIN…que…les balles à sang d’une arme semi-automatique fabriquée en Russie vendue dans les pays pro-islamiques…RIEN NE VA PLUS…LOIN…que…les mots qui courent sur mon clavier plastique pétrole arabique…RIEN NE VA PLUS…LOIN…que…le son muet de la sonnette de ma porte d’entrée déserte…RIEN NE VAPLUS…LOIN…que…l’élastique à veille de nous péter dans le face-à-face d’avachis constipés que nous sommes pour la plupart devant leurs écrans plats…RIEN NEVA PLUS…LOIN…que…la diarrhée de mots que je suis en train de me chier dessus…RIEN NE VAPLUS...LOIN…que...ton jet rempli d’encre et d’amertume qui foncera encore une fois tout droit dans mes tours truffées d’argenterie…RIEN NE VA PLUS…LOIN…que…la vague de fret-net-sec qui résiste à mon cœur de pierre à feu…RIEN NE VA PLUS...LOIN...que...l’apitoiement du soi-même autour d’une caisse de 24 et d’un gros bat…RIEN NE VA PLUS…LOIN…que…le serpent qui t’a avalé le jour de ta naissance…RIEN NE VA PLUS…LOIN…que…les crachats de sang qui sortent de vos poumons de cancéreux…RIEN NE VA PLUS…LOIN…que la folie des fausses grandeurs de l’architecture ultra-mondaine…RIEN NE VA PLUS…LOIN…que…le bout des doigts jaunis sur les petites lèvres rosies des jeunes filles en fleur de l’âge ingrat…RIEN NE VA PLUS…LOIN…que…le pétard mouillé de ton enfance que tu faisais sauté dans la gueule d’une grenouille agenouillée sur un nénuphar troué…RIEN NE VA PLUS…LOIN...que…la patineuse âgée qui glisse sur la glace dégelée de la patinoire de quartier….RIEN NE VA PLUS…LOIN…que le temps qui s’arrête ENFIN dans la dernière halte routière...
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